Moins de Ketchup, toujours autant de bruit

Un arrêté, paru au Journal officiel le 2 octobre 2011, fixe aux cantines scolaires l’obligation de respecter l’équilibre nutritionnel, la variété de ce qui est servi étant appréciée sur la base de 20 jours successifs. Le texte précise que si l’eau et le pain doivent être en libre accès, sans restriction, il n’en va pas de même du sel et des sauces qui doivent être proposés en fonction des plats. De telles préconisations sont directement liées à la prévention de l’obésité infantile. Même si elles ne semblent pas s’imposer, pour l’instant, aux Accueils Collectifs pour Mineurs, leur esprit pourrait bien inspirer ceux d’entre eux qui assurent des repas. On ne peut qu’approuver une telle démarche, tout en remarquant que bien des services de cantine scolaire s’en préoccupaient déjà. Mais, ce qui continue à ne toujours pas changer, c’est le niveau sonore de l’immense majorité des salles de cantine. Si pour les adultes, on a depuis longtemps pensé à aménager des paravents, des revêtements anti-bruit, des petits boxes plus intimes, pour ce qui est des enfants, c’est le même enfer hyper bruyant, où pour avoir la moindre conversation, il faut monter la voix, pour se faire entendre. Ce qui provoque concomitamment un accroissement des décibels. S’il est pertinent de se préoccuper de la qualité de la diététique, il le serait tout autant de s’inquiéter de l’environnement sonore qu’ils subissent dans un moment devant pourtant être convivial et calme.

 

Jacques Trémintin – Journal De l’Animation ■ n°124 ■ décembre 2011