Parents / Familles
Le mythe de la mauvaise mère, les réalités affectives de la maternité
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies…
« Le mythe de la mauvaise mère, les réalités affectives de la maternité »
Jane SWIGART, Robert Laffont, 1992, 299 p.
La mère est naturellement éducatrice et pleine d'abnégation et de dévouement. Ce mythe a été imposé au XIXe siècle à grands renforts de moralistes et médecins. Il a supplanté des siècles de paralysie de la pensée provoquée par la peur face à la très forte mortalité infantile.
Pourtant, toute mère est
Bébé blues, la naissance d'une mère
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies…
« Bébé blues, la naissance d'une mère »
Pascale ROSFELTER, Calmann-Lévy, 1992, 284 p.
A voir un bébé, n'est-ce pas la chose la plus merveilleuse qui puisse arriver à une femme ? Pascale Rosfelter nous plonge au travers de nombreux exemples concrets issus de son vécu de psychologue clinicienne dans cette réalité des parturientes qui n'est pas toujours aussi rose et qu'elle intitule "bébé blues". Face à la forte tendance de
Les questions incontournables des enfants et les réponses évasives des adultes. Bréviaire à l'usage des parents, des éducateurs et des DDASS
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies…
« Les questions incontournables des enfants et les réponses évasives des adultes. Bréviaire à l'usage des parents, des éducateurs et des DDASS »
Sous la direction de Michel SOULE, ESF, 1994.
La 21ème journée scientifique annuelle du Centre de Guidance Infantile de l'Institut de Puériculture de Paris s'est penchée en 1993 sur cette manie irritante qu'ont nos chères têtes blondes de poser des questions auxquelles l'adulte n'a
Parents en souffrance
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies…
René CLEMENT, Editions Stock, 1993, 334 p.
René Clément nous propose ici une réflexion sur la question brûlante l'enfance en souffrance, sous un angle ai qui prend à rebrousse-poil bien des habitudes de pensée et interroge des pratiques en apparence rodées et au point.
Axe essentiel de sa démonstration, l’auteur plaide pour une étude du problème qui sache faire la part de la réaction émotionnelle incontrôlée que déclenche
La vie de ma mère
CHERFY Magyd, Éd. Actes Sud, 2024, 270 p.
Mon premier est une plume acérée et ciselée. Mon second est un humour fin et irrésistible. Mon troisième est une saga familiale mouvementée et improbable. Mon tout est ce nouveau récit de Magyd Cherfi. Si la fiction structure ce récit, elle trempe sans aucun doute son inspiration dans l’autobiographie.
On retrouve l’auteur de « ma part de gaulois » dans ce qu’il a de meilleur : sa verve, son auto-dérision, sa lucidité. Certes, il y a de l’ethnologie Kabyle, de la sociologie de la famille, de la
L’école des bonnes mères
CHAN Jessamine, Éd. Buchet Chastel, 2024, 512 p.
Il y a dans ce roman dystopique un écho à Orwell et à Burgess. Si le « 1984 » du premier décrit un totalitarisme inspiré par le nazisme et le stalinisme, cette « Ecole des bonnes mères » prend ses sources dans une Amérique aux dérives parfois stupéfiantes et dans une protection de l’enfance anglosaxonne aux errements tout aussi hallucinants. Mais l’on retrouve aussi cette banalité du mal de « L’orange mécanique » d’Anthony Burgess, même si cette violence qui colonise en permanence la relation
Le parent chef de meute. L’autorité aujourd’hui au regard de l’histoire
JUUL Jesper, Éd. Fabert, 2019, 64 p.
Un doute s’est instillé dans le monde de l’éducation sous l’effet du mouvement anti-autoritaire et de la lutte pour l’égalité des femmes : faut-il exercer un leadership à l’égard des enfants ?
Non qu’il faille se montrer nostalgique d’un autoritarisme traditionnel bien peu performant pour répondre au développement ou au bien-être de l’enfant. Il se résumait à vouloir le dresser pour contrer sa nature prétendument asociale, peu coopérative et peu dotée d’empathie.
Mais faut-il en déduire, à l’inverse, que
Pourquoi les pères travaillent-ils trop?
GIAMPINO Sylviane, Éd Albin Michel, 2019, 280 p.
Trois pères sur dix ne prennent pas leur congé paternel à la naissance de leur enfant. Pour quelles raisons le travail pèse-t-il tant sur les autres sphères de leur vie?
Les discours, les désirs et la sensibilité des hommes ont changé depuis la fin du siècle dernier. Subsiste néanmoins un déséquilibre dans la prise en charge tant de la gestion de la maison que des soins parentaux donnés aux enfants. A l’image de ces 72 % des tâches ménagères encore assurées par les femmes.
De plus en plus
Leurs enfants dans la ville
RIVIERE Clément, P.U.L., 2021, 164 p.
Les standards éducatifs ont évolué : la présence d’un enfant seul est perçue comme un facteur de risque. Le laisser jouer ou se déplacer sans être sous étroite surveillance éveille des soupçons d’une négligence vite stigmatisée. Dans le même temps, les légitimes préoccupations parentales face aux menaces d’accident ou de mauvaises rencontres freinent la prise d’autonomie et la montée en compétences. C’est la gestion de ce paradoxe qu’aborde l’auteur, à partir d’entretiens menés à Paris et Milan. Il est