TENOR Arthur, Éd. Le Muscadier, 2017, 145 p.

Ça y est, on a enfin trouvé la solution pour nous débarrasser de ce plastique qui envahit notre monde. Finies ces microparticules qui pénètrent le moindre de nos aliments, disparu ce sixième continent composé des résidus agglomérés. Le plastivorax a été conçu pour dévorer en un clin d’œil ces polymères synthétiques élaborés à partir du pétrole et dont l’humanité à tant usés et abusés. Mais cette avancée pétrochimique révolutionnaire qui croyait tout maitriser va s’avérer bien moins prometteuse que prévu … C’est vrai qu’à la bactérie conçue pour une multiplication ultra rapide avait été intégré un gène programmant son élimination, après quelques dizaines de minutes d’activité. Sauf que seule la reproduction s’avéra efficace, pas l’autodestruction. Bientôt, tout ce qui était constitué de près ou de loin avec du plastique se décomposa. Cette plongée dans un avenir apocalyptique annonce-t-il la fin de notre espèce ou sa renaissance ?

Jacques Trémintin – LIEN SOCIAL ■ n°1329 ■ 13/12/2022