La problématique paternelle

Sous la direction de Chantal ZAOUCHE-GAUDRON, érès, 2001, 206 p.

Voulant renouveler l’expérience du colloque épistolaire mené par René Zazzo en 1974 à propos de l’Attachement, les initiateurs de ce livre ont décidé de solliciter près d’une dizaine de spécialistes issus de la psychologie du développement, de l’histoire, de la psychanalyse et de la sociologie, sur la question paternelle. Après un long texte plutôt insipide et bavard de Serge Lebovici, on lira avec bonheur des contributions d’une grande richesse et d’une grande culture. Pendant

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Travailler avec les parents pour une nouvelle cohésion sociale

Georges FALCONNET, Reynald VERGNORY, ESF, 2001, 136 p.

Tout commence en 1994, par une expérience des plus intéressante qui se déroule dans une ville moyenne de province : Dieppe (36.000 habitants). Un groupe de professionnels du social constate son essoufflement dans son mode d’intervention par rapport aux familles en difficulté éducative. Un diagnostic social est réalisé qui aboutit à la conviction que lorsque les parents demandent : « placez mon enfant », il faut entendre non pas « séparez-moi de lui », mais plutôt « trouvez-lui une

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Les ressources de la fratrie

Sous la direction d’Edith TILMANS-OSTYN et Muriel MEYNCKENS-FOUREZ, érès, 1999, 288p.

La verticalité caractérise la relation de filiation, mais aussi l’abstraction, le divin, le symbolique. Elle a dominé toute la société du moyen âge. La pensée moderne a introduit l’horizontalité que ce soit dans l’intervention de la perspective en peinture, du contrat qui relie les individus entre eux ou encore l’explosion du commerce. Alors même que le défi contemporain réside bien dans l’articulation entre une verticalité garante du symbolique et de le

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Fonctions maternelle et paternelle

Sous la direction de Georges GREINER, Dunod, 2000, 162 p.

Les parents sont aujourd’hui très peu étayés dans leur fonction qui reste mal désignée et est fréquemment confrontée à une redéfinition de la part d’une société qui se délite et s’enfonce dans la crise du symbolique. D’où les effets que l’on constate souvent de morcellement et de déstructuration de comportements qui sont dénoncés comme démissionnaires ou incompétents mais toujours responsables de la montée de la violence. C’est dans ce contexte où être père ou mère est reconnu

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A mort la famille! Plaidoyer pour l’enfant

Michel Fize, érès, 2000, 224 p.

Michel Fize continue dans ce nouvel ouvrage la démonstration qu’il avait entamée dans ses précédentes parutions. Après avoir élevé les adolescents au stade de peuple et avoir dénié leur crise (pour en faire les victimes de la crise sociale), il s’attaque à la famille considérée comme « fossoyeur de la liberté des enfants » (p.208). L’organisation tribale, explique-t-il, garantissait des relations libres et volontaristes. Dès que la famille patriarcale s’est imposée, c’est le modèle pyramidal qui l’a emporté

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Y a-t-il de bonnes mères?

Maurice T. MASCHINO, Belfond, 1999, 302 p.

"Il n'y a de bonnes mères que mortes". Maurice T. Maschino n'y va pas par quatre chemins. S'attaquer à ce que notre société a de plus sacré : la figure maternelle, relève du défi, voire de l'inconscience. C'est peut-être pour cela que la lecture de cet ouvrage est à recommander en priorité. Demander à une mère d'aimer sans excès, sans accaparer son enfant, ni l'étouffer. Lui demander de trouver le juste équilibre entre l'enfant objet et sa reconnaissance comme sujet. Lui demander de passer sans

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Le vrai rôle du père

Jean LE CAMUS, Odile Jacob, 2000, 192 p.

Traditionnellement, le père se voit affubler de la mission de séparer la mère et son bébé et de permettre à ce dernier d'intérioriser la loi, toutes choses qui marquent le passage de l’état de nature à celui de la culture. Ainsi, pour la plupart des psychologues, l'âge du père interviendrait après l'âge de la mère. Jean Le Camus se propose ici de dépasser ce modèle classique qu'il dénonce comme réducteur. Pour l'auteur, le père joue un rôle à la fois multidimensionnel (et non unidimensionnel), immédiat

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Bientraitances: mieux traiter familles et professionnel

Sous la direction de Marceline Gabel, Frédéric Jesu et Michel Manciaux, éditions Fleurus, 2000, 454 p.

Professionnellement, on attache toujours trop d’importance à ce qui va mal par rapport à ce qui va bien. Si on arrive aujourd’hui à comprendre les éléments constitutifs des mauvais traitements, la recherche autour des conditions d’une bientraitance en est encore à ses débuts. Cette démarche a néanmoins fait son chemin dans la réflexion collective, au point de regrouper autour de ce thème plus de trente deux chercheurs et praticiens, dans un

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Les enjeux de la parentalité

Sous la direction de Didier HOUZEL, érès, 1999, 200p.

A l’excès fréquemment dénoncé d’une cassure des liens entre les enfants placés et leurs parents, n’a-t-on pas abouti à un excès inverse, consistant à maintenir à tout prix ces mêmes relations avec des parents destructeurs parce qu’inadéquats ou pathologiques? A partir de quels indices peut-on et doit-on favoriser le rapprochement ou au contraire organiser la distance entre les uns et les autres ? Comment savoir si une rupture sera traumatisante pour le psychisme de l’enfant ou au contraire

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La famille peut-elle encore éduquer?

Barbara WALTER, érès, 1997, 142 p.

En matière d’éducation familiale, nous sommes dans une époque à la fois plus libre, mais aussi moins rassurante. Auparavant, la nécessité de choisir s’imposait rarement : chacun devait suivre une partition écrite d’avance. Aujourd’hui, il n’y a plus de modèle sur lequel s’appuyer. Il faut rejeter l’alternative selon laquelle la famille serait soit spontanément éducative, soit par essence enfermante et malsaine. L’auteur nous propose une revue de sept ouvrages de pédagogie qui vont des « Petites filles

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