Accroître le soin relationnel avec des personnes désignées démentes, séniles, type Alzheimer

CUISINIER Bernadette, Chronique Sociale, 2008, 224 p.

La vie est faite d’une succession de stades, chaque étape étant l’occasion d’améliorations apportées par le changement opéré. Seule la vieillesse apporte un déséquilibre dans ce processus, produisant plus de déficits que de bénéfices. Elle est synonyme d’anémie narcissique et de crainte de l’effondrement : l’individu présente le risque de se perdre avec ce qu’il perd. Le vieillissement, ce peut aussi être l’envahissement d’un certain nombre de symptômes liés à la sénilité ou la maladie

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La santé à tout prix. Médecine et biopouvoir

BENASAYAG Miguel, Bayard, 2008, 140 p.

La préoccupation pour notre santé est devenue la question centrale de notre vie, au point d’en devenir compulsive. Notre corps est décomposé en une série d’organes à soigner et à protéger. Il est pris en main par des techniciens chargés de veiller sur lui. Derrière cette manie, Miguel Benasayag identifie bien plus qu’une simple mode : il dénonce l’émergence d’un biopouvoir qui quadrille nos existences, en les soumettant à des normes de plus en plus stigmatisantes : « le monde que nous sommes en train de

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L’impact familial de la maladie d’Alzheimer. Comprendre pour accompagner

DARNAUD Thierry, Chronique Sociale, 2007, 150 p.

La place de l’entourage dans la gestion de la maladie d’Alzheimer apparaît bien plus essentielle qu’on ne l’a cru pendant longtemps : pour 50% des malades dépendants, elle est même prépondérante. Dans 90% des cas, l’aidant informel est un membre de la famille (deux fois sur trois, c’est une femme et une fois sur trois, un des enfants). C’est une particularité bien française que de considérer la gestion de la maladie comme relevant avant tout de la sphère privée, quand bien d’autres pays la font

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Manuel d’alcoologie sociale ou "les aventures d’Hercule…"

Yves COULOMBIER, Chroniqure Sociale, 2007, 112 p.

L’avantage de présenter l’alcoolisme comme une maladie, c’est de déculpabiliser celles et ceux qui en souffrent. L’inconvénient majeur, c’est de déresponsabiliser les professionnels du social qui peuvent se sentir peu concernés par une pathologie qui nécessiterait un traitement exclusivement médical. En tant que travailleur social intervenant en alcoologie, Yves Coulombier revendique haut et fort la place de sa profession dans cette problématique. Il nous livre ici un ouvrage des plus

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Vivre la boulimie. Vie et survie. La quête éperdue d’une identité

Sylvette RIETY, 2006, 155 p.

Le vieux mot français d’addiction signifie : « donner son corps en gage pour une dette non payée ». Cette définition colle au plus près de la boulimie qui constitue une authentique toxicomanie à la nourriture et une pathologie du manque. On ne peut comprendre ce comportement si l’on ne part pas du décalage entre ce qui est apparent et ce qui est vécu de l’intérieur. Les crises de boulimie arrivent sans prévenir et sont incoercibles. Un vide diffus s’installe, mélange de malaise d’angoisse et d’excitation qui se

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Abécédaire d’une anorexique

Margot ROCHET, Chronique Sociale, 2006, 96 p.

Margot Rochet a connu, à l’âge de 18 ans, un grave épisode anorexique. Ayant décidé de ne pas dépasser les 40 kilos, elle en pesait alors 37. Elle nous décrit dans ce livre de témoignage sa longue descente aux enfers. Condamnée à errer dans un labyrinthe dont elle ne voyait pas d’issue, elle atteint le fond des abysses. Puis, avec la pointe des pieds, elle réussit à donner une impulsion qui lui permit de débuter une longue, très longue ascension. Pourquoi s’est-elle ainsi infligé une torture aussi

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Intervenir en toxicomanie

Pascal COURTY, La découverte, 2005, 182 p.

Si l’on peut définir la toxicomanie comme la perte de la liberté de s’abstenir de prendre un produit, en dépit de la connaissance de son caractère nocif, le traitement consiste alors à retrouver la possibilité de faire un choix et de rétablir un contrôle sur la prise de ce produit. Il est utopique de rêver à une société sans drogue. Il est bien plus réaliste d’éduquer les populations afin de leur permettre de consommer en toute connaissance de cause. Ce discours s’est progressivement imposé dans

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Nos années SIDA - 25 ans de guerre intime

Eric FAVREAU, La découverte, 2006, 217 p.

Il est rare qu’une maladie possède un certificat de naissance. Il est encore plus rare qu’elle se soit si rapidement transformée en pandémie et soit devenue la plus grande catastrophe sanitaire que l’humanité aie connue. Entre 1981 et 2006, elle a fait 75 millions de victimes à travers le monde ; 25 millions en sont mortes. En 2005, 4,9 millions de personnes ont été nouvellement infectées et 3,1 sont décédées. L’ouvrage qu’Eric Favreau consacre à cette question donne la parole tant aux acteurs de

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Et si on parlait… du suicide des jeunes

Jean-Marie PETITCLERC, Presse de la renaissance, 2004, 116 p.

La drogue tue chaque année 500 jeunes, le Sida 2.500, la route 6.000. Mais le suicide est responsable de 10.000 décès, soit trois par jour.  Notre pays arrive dans le peloton de tête des cinq pays occidentaux où l’on se suicide le plus. Une enquête de l’Inserm, réalisée en 1993, faisait apparaître que 23,4% des adolescents avaient des idées suicidaires. Cela signifie concrètement que lorsqu’un enseignant donne son cours devant une classe de 30 élèves, trois d’entre eux sont en

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Je vous demande le droit de mourir

Vincent Humbert, éditions Michel Lafon, 2003, 188 p.

Le tapage médiatique qui a accompagné la parution de ce livre (un bandeau annonçant d’une manière particulièrement racoleuse que son auteur ne vivrait peut-être plus au moment de la mise en vente de son récit) avait de quoi provoquer une certaine méfiance, quant à la lecture d’un tel ouvrage. Et puis, ce que l’on découvre dans ces pages s’avère d’une grande pudeur et d’une force émotive intense. Après tout, au-delà des discussions de salon, animées par des gens plein de vie et bien portant

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