lire plus de billets d'humeur...
-
dans Billets d'humeur
-
Tous coupables ?
Voilà une vignette qui aurait pu être publiée dans mon livre « Fragments de vie d’un référent ASE ». Elle s’appuie sur un fait divers jugé après sa parution…
Ma première rencontre avec Christophe fut inquiétante. Tenant un discours sans concessions, il compara les enfants aux chevaux. Les uns et les autres se devaient d’être dressés ! L’adolescent que je laissais entre ses mains pour quinze jours était rude. Il n’avait pu rester dans son lieu d’accueil précédent, du fait de ses réactions bien trop agressives. Je n’avais aucune autre solution
-
dans Billets d'humeur
-
La cannette et le pétard
Est-ce pour se consoler de la bronca vécue à l’ouverture du mondial de rugby que notre cher Président s’est enfilé cul sec une bouteille de Corona au milieu des joueurs de Toulouse ? C’est vrai qu’on se console comme on peut quand sa popularité a été éclaboussée par les huées et les sifflets.
Est-ce pour « faire peuple », que notre ex-banquier bien plus habitué aux ors de la République qu’aux vestiaires sportifs montre que lui aussi sait être viril ? « Même pas cap’ » se lancent les ados qui ne rateraient pour rien au monde l’opportunité de
-
dans Billets d'humeur
-
On n’est pas passé loin
Une barricade improvisée. Des banderoles déployées affirmant « on est chez nous ». Une volonté clairement affichée de s’opposer au « grand remplacement ». Des menaces à peine voilées contre le gérant à qui l’on promettait de brûler son véhicule.
Jusque-là, ce camping vivait dans une sérénité tournée vers les plaisirs de la plage toute proche. Et puis un bloc sanitaire tomba en panne d’eau chaude à la veille du 14 juillet. Spontanément, les campeurs qui l’entouraient migrèrent … vers le second bloc que comportait le terrain.
Il n’en
-
dans Billets d'humeur
-
L’école porte le harcèlement comme la nuée porte l’orage
Notre précédent ministre de l’Education nationale s’était mobilisé contre le harcèlement … le 11 juin. A l’heure où les collégiens de troisième planchent sur la préparation de leur brevet, au moment où les lycéens de seconde et de terminale sont en pleines épreuves du BAC et où les autres élèves avaient déserté leur classe, il était bien temps ! Les syndicats avaient aussitôt réagi en évoquant la date tardive et l’impréparation d’enseignants n’ayant jamais reçu la moindre formation en la matière.
Mais peu importe. L’essentiel était d’afficher
-
dans Billets d'humeur
-
Je ne me suis pas baigné dans les algues vertes
L’été se termine en pente douce, sonnant l’heure de la réactivation de ce site.
Le lecteur aura sans doute réussi à séjourner un temps de vacances agréable. Il aura pu admirer la fonte des glaciers en montagne. Celui qui aura choisi la mer n’aura pas été déçu. Surtout s’il a opté pour la Bretagne, réputée pour son climat moins caniculaire et ses magnifiques plages dont certaines sont envahies d’algues vertes.
Justement, c’est le thème du film de Pierre Jolivet. Cette enquête menée tambour battant mérite vraiment le déplacement : bien joué
-
dans Billets d'humeur
-
Et moi, et moi, et moi ?
Depuis quelques années, de plus en plus d’identités cherchent à obtenir une reconnaissance officielle. Ce sont les femmes politiques qui la gagnèrent en premier. La loi du 6 juin 2000 est enfin venue contrer la tradition machiste renvoyant la moitié de l’humanité aux fourneaux, en contraignant à la parité les candidatures féminine et masculine aux élections à un tour. Dès lors, a-t-il été possible d’être élu non en tant que citoyen mais en tant que détenteur d’une particularité physiologique. Derrière cette décision permettant un juste
-
dans Billets d'humeur
-
L’émeute
Il y avait trop de vexations.
Il y avait trop d’injustices.
Il y avait trop d’impunités policières.
Et puis ça a craqué.
Le plus étonnant n’est pas tant que l’explosion se soit produite, mais qu’elle ne soit pas survenue bien plus tôt.
Cela aurait pu être à l’initiative de ces millions de salariés contraints de prolonger leur travail pour atteindre le nouvel âge de la retraite.
Cela aurait pu être à l’initiative de ces centaines de milliers de chômeurs impactés par les dernières lois aggravant leurs conditions d’indemnisation.
Cela aurait pu
-
dans Billets d'humeur
-
Quand la « grosse » disparait
La chasse à l’offense est devenue le nouveau sport à la mode. Il s’agit de se débarrasser de tous les propos qui pourraient déplaire à une catégorie de la population (de préférence appartenant aux minorités opprimées) et de promouvoir ainsi le combat contre le racisme, l'homophobie, le sexisme, en fait contre toutes les discriminations. Comme il faut bien commencer par un bout, c’est la littérature qui est passée à la moulinette. La tâche s’avère rude et les ciseaux d’Anastasie risquent de s’user. Mais faut c’qui faut ! Alors, on s’est attaqué
-
dans Billets d'humeur
-
Celles qu’on ne voit pas
Il est fréquent de montrer du doigt ces femmes portant le voile islamique et de les désigner soit comme des victimes passives et résignées de l’oppression patriarcale, soit encore pire comme complices et propagandistes actives de ce symbole de la suprématie masculiniste. Ce qu’elles sont, effectivement, pour certaines d’entre elles. Même si les raisons de se voiler sont mutlifactorielles.
Mais la confusion entre cet accoutrement traditionnel et la religion islamiste reste néanmoins démagogique. Car, c’est bien tous les intégrismes religieux
-
dans Billets d'humeur
-
Choqué pour si peu !
« Fuck abstraction » tel est le titre d’un tableau victime d’une aspersion à la peinture noire dont s’est rendu coupable un ex-élu du front national. Qu’est-ce qui a donc pu déclencher l’ire de ce vieux monsieur de 81 ans ? L’œuvre représente un enfant nu agenouillé pratiquant une fellation à un adulte tout aussi dénudé. L’intention est claire, précise et argumentée, paraît-il. Il s’agit d’une protestation contre … l’horreur de la guerre en Ukraine. Le rapport est effectivement limpide ! Je mesure mon inculture absolue en matière artistique