De quoi la pauvreté est-t-elle le nom ?

Un enfant pauvre est d’abord un enfant. Mais il souffre aussi de privations.

S’il est bien une violence sociale insupportable, c’est celle de la pauvreté qui frappe 9,2 millions de nos compatriotes, dont 2,9 millions d'enfants (1 enfant sur 5). Pourtant, nous les côtoyons tous les jours, ces mômes, dans nos accueils collectifs pour mineurs, sans forcément les identifier. Leurs familles font tout leur possible pour qu’ils ne soient pas victimes d’une discrimination qui aggrave encore leur humiliation. Juste ils ont « oublié » d’apporter la

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Haïr ce que l’on est

L’homophobie ne serait-elle pas, en fait, qu’une forme de refoulement ?

Ils étaient quelques 550 personnes à marcher à Epinal, le dimanche 5 février, pour rendre hommage à Lucas, 13 ans, qui avait mis fin à ses jours un mois auparavant, après un harcèlement stigmatisant son homosexualité. Au-delà de l’insondable bêtise qui constitue les bases de l’homophobie, cet ostracisme pourrait bien avoir une origine plus inattendue. Un drôle d’instrument portant le nom barbare de « pléthysmographe pénien », inventé en 1933 est constitué d’une bande

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Tomber de l’armoire

Dawn est délaissée par sa famille, sa belle-mère s’en débarrassant le plus souvent possible en la confiant à un proche de 19 ans son aîné. Ce sinistre personnage la viole alors qu’elle a 11 ans. A ses 13 ans, elle attend son premier bébé. Pas question d’un avortement : c’est un péché ! Pour éviter à ses parents d’être poursuivis pour négligence et mise en danger, mais aussi prévenir toute poursuite judiciaire contre le prédateur qui l’a mise enceinte, la bonne solution est trouvée : elle épouse son violeur ! Un tel scénario est digne d’un pays

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Aujourd’hui n’est pas hier

Il est des nostalgies qui s’accrochent aux refrains réactionnaires « c’était mieux avant » auxquelles répondent d’autres affirmations improbables s’entêtant à prétendre « c’est pareil qu’avant ».

Pour vérifier ces assertions, il suffit de lire les récits rédigés par d’ancien « pupilles » confrontés à l’ASE dans les années d’après-guerre. Rejet des familles naturelles considérées par essence comme toxiques ; mépris à l’égard de la parole de l’enfant qui n’était jamais consulté ; violences éducatives banalisées voire naturalisées tant chez les

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Un mort de trop

Le 19 février 2021 restera dans les mémoires comme un jour maudit : celui où un travailleur social du centre d'accueil pour demandeurs d'asile situé à Pau, a été poignardé à mort par un migrant en voie d'expulsion. Cette date rejoindra celle du 19 mars 2015, quand Jacques Gasztowtt, éducateur spécialisé à Nantes, avait subi le même sort, en voulant protéger une mère de famille contre un mari violent. La première réaction ne peut être que le recueillement et la réserve face à un meurtre qui a frappé l’un d’entre ceux qui se tiennent aux côtés

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Et à part les JO, quoi de neuf?

Je suis hermétique à la compétition sportive qui fonctionne en miroir d’une société où, trop souvent, la rivalité s’oppose à la solidarité, la concurrence se substitue à la coopération et la comparaison aux autres supplée les défis lancés à soi-même.

Je suis étanche aux records de champions gavés à la performance comme des oies du Périgord, dont le recrutement de plus en plus jeune sacrifie leur enfance au dressage implacable destiné à accomplir à la perfection des gestes répétitifs et automatiques.

Je suis imperméable au chauvinisme

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Un été avec le GCU (8)

Aujourd’hui : « Rigueur ou accommodation ? »

Coup de projecteur, tout cet été, sur un petit bijou de l’économie sociale et solidaire ! Le Groupement des campeurs universitaires, créé en 1936 par des instituteurs dans la foulée des premiers congés payés, est ouvert depuis quelques années à tout adhérant qui accepte ses valeurs, mais aussi son principe central : l’autogestion.

Chaque été, c’est près de 50 000 campeurs qui fréquentent ses plus de 90 terrains. Dans leur quasi-totalité ce ne sont pas des salariés, mais les vacanciers qui en

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Un été avec le GCU (7)

Aujourd’hui : « Qui gêne qui ? »

Coup de projecteur, tout cet été, sur un petit bijou de l’économie sociale et solidaire ! Le Groupement des campeurs universitaires, créé en 1936 par des instituteurs dans la foulée des premiers congés payés, est ouvert depuis quelques années à tout adhérant qui accepte ses valeurs, mais aussi son principe central : l’autogestion.

Chaque été, c’est près de 50 000 campeurs qui fréquentent ses plus de 90 terrains. Dans leur quasi-totalité ce ne sont pas des salariés, mais les vacanciers qui en assurent la

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Un été avec le GCU (6)

Aujourd’hui : « Variations sonores »

Coup de projecteur, tout cet été, sur un petit bijou de l’économie sociale et solidaire ! Le Groupement des campeurs universitaires, créé en 1936 par des instituteurs dans la foulée des premiers congés payés, est ouvert depuis quelques années à tout adhérant qui accepte ses valeurs, mais aussi son principe central : l’autogestion.

Chaque été, c’est près de 50 000 campeurs qui fréquentent ses plus de 90 terrains. Dans leur quasi-totalité ce ne sont pas des salariés, mais les vacanciers qui en assurent la

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Un été avec le GCU (5)

Aujourd’hui : « J’ai testé pour vous ! »

Coup de projecteur, tout cet été, sur un petit bijou de l’économie sociale et solidaire ! Le Groupement des campeurs universitaires, créé en 1936 par des instituteurs dans la foulée des premiers congés payés, est ouvert depuis quelques années à tout adhérant qui accepte ses valeurs, mais aussi son principe central : l’autogestion.

Chaque été, c’est près de 50 000 campeurs qui fréquentent ses plus de 90 terrains. Dans leur quasi-totalité ce ne sont pas des salariés, mais les vacanciers qui en

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