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35 ans, déjà !
C’est le 20 novembre 1989 que la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) fut votée à l’unanimité de l’Assemblée générale de l’ONU. Une belle surprise et en même temps une belle hypocrisie.
Une belle surprise, parce que ce traité relatif aux droits humains est celui qui a été le plus largement adopté de l’histoire. A ce jour, il a même été ratifié par 197 Etats, à l’exception des Etats-Unis qui refusent toujours de valider son article 37 proscrivant la peine capitale et l'emprisonnement à vie sans possibilité de libération pour
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De quoi la pauvreté est-t-elle le nom ?
Un enfant pauvre est d’abord un enfant. Mais il souffre aussi de privations.
S’il est bien une violence sociale insupportable, c’est celle de la pauvreté qui frappe 9,2 millions de nos compatriotes, dont 2,9 millions d'enfants (1 enfant sur 5). Pourtant, nous les côtoyons tous les jours, ces mômes, dans nos accueils collectifs pour mineurs, sans forcément les identifier. Leurs familles font tout leur possible pour qu’ils ne soient pas victimes d’une discrimination qui aggrave encore leur humiliation. Juste ils ont « oublié » d’apporter la
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Haïr ce que l’on est
L’homophobie ne serait-elle pas, en fait, qu’une forme de refoulement ?
Ils étaient quelques 550 personnes à marcher à Epinal, le dimanche 5 février, pour rendre hommage à Lucas, 13 ans, qui avait mis fin à ses jours un mois auparavant, après un harcèlement stigmatisant son homosexualité. Au-delà de l’insondable bêtise qui constitue les bases de l’homophobie, cet ostracisme pourrait bien avoir une origine plus inattendue. Un drôle d’instrument portant le nom barbare de « pléthysmographe pénien », inventé en 1933 est constitué d’une bande
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Tomber de l’armoire
Dawn est délaissée par sa famille, sa belle-mère s’en débarrassant le plus souvent possible en la confiant à un proche de 19 ans son aîné. Ce sinistre personnage la viole alors qu’elle a 11 ans. A ses 13 ans, elle attend son premier bébé. Pas question d’un avortement : c’est un péché ! Pour éviter à ses parents d’être poursuivis pour négligence et mise en danger, mais aussi prévenir toute poursuite judiciaire contre le prédateur qui l’a mise enceinte, la bonne solution est trouvée : elle épouse son violeur ! Un tel scénario est digne d’un pays
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Aujourd’hui n’est pas hier
Il est des nostalgies qui s’accrochent aux refrains réactionnaires « c’était mieux avant » auxquelles répondent d’autres affirmations improbables s’entêtant à prétendre « c’est pareil qu’avant ».
Pour vérifier ces assertions, il suffit de lire les récits rédigés par d’ancien « pupilles » confrontés à l’ASE dans les années d’après-guerre. Rejet des familles naturelles considérées par essence comme toxiques ; mépris à l’égard de la parole de l’enfant qui n’était jamais consulté ; violences éducatives banalisées voire naturalisées tant chez les
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Un mort de trop
Le 19 février 2021 restera dans les mémoires comme un jour maudit : celui où un travailleur social du centre d'accueil pour demandeurs d'asile situé à Pau, a été poignardé à mort par un migrant en voie d'expulsion. Cette date rejoindra celle du 19 mars 2015, quand Jacques Gasztowtt, éducateur spécialisé à Nantes, avait subi le même sort, en voulant protéger une mère de famille contre un mari violent. La première réaction ne peut être que le recueillement et la réserve face à un meurtre qui a frappé l’un d’entre ceux qui se tiennent aux côtés
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Le droit à mourir est-il légitime ?
La loi sur le libre choix de sa fin de vie fait l’objet d’un âpre débat tant dans l’enceinte du Parlement que dans la presse ou l’opinion publique. Un sondage réalisé par l’IFOP le 13 mai 2024 donnait une adhésion de 92 % des personnes interrogées se disant favorables à l’euthanasie (administration d'un produit létal par un tiers). Le 12 mai de cette année, le même institut de sondage révélait que 68 % des médecins se prononçaient pour l'euthanasie et 60 % approuvaient la légalisation du suicide assisté (auto-administration d'un produit
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Balayer devant sa porte
Les relations diplomatiques entre l’Algérie et la France sont de plus en plus tendues depuis quelques semaines.
La presse dénonce, à raison, le régime oligarchique qui règne dans ce pays : atteintes répétitives aux droits de l’homme, répression policière contre tout opposant, justice aux mains du pouvoir etc…
Il est vrai que ce qui s’y déroulait, à l’époque où ce pays était une colonie française, était vraiment bien plus exemplaire !
Souvenons-nous. En 1954, 984 000 colons font alors face 8,455 millions musulmans. Le statut de l’indigénat
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Pas touche aux mâles !
Une petite musique monte tout doucement qui ne doit pas être négligée. Elle prétend prendre la défense d’une espèce menacée par d’horribles féministes : le mâle !
La promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes se ferait-elle donc au détriment de la gent masculine qui s’en trouverait victime de discrimination ? Un sondage IPSOS, publié pour la journée 2025 de la femme, révèle des chiffres étonnants. Chez les boomers (nés entre 1946 et 1966) 44 % des hommes y croient, suivis par 31 % des femmes. Rien d’étonnant, peut-on penser, que ce
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De la périphérie au cœur du problème
L’actualité met enfin en exergue ces violences éducatives qui émeuvent aujourd’hui une opinion publique qui les a pourtant si longtemps banalisées. La libération de la parole des victimes de Bétharram a amorcé la pompe de bien d’autres révélations d’anciens élèves aux quatre coins du pays. Il faut s’en féliciter, sans aucune hésitation, ni aucune ambiguïté. Ces pratiques indignes sont à juste raison dénoncées à hauteur de ce qu’elles sont : des atteintes insupportables à l’intégrité et à la dignité humaine.
Pourtant, une question