Économie / Emploi
Pourquoi les riches posent problème? 20 idées reçues sur les inégalités
RICHARD Philippe, Éd. Max Milo, 222, 112 p.
Ah, ces riches qui font la prospérité de notre pays de notre pays en créant des emplois. Il n’y que les jaloux pour les dénigrer !
Le discours est bien codé, les idées reçues bien ancrées, les plaidoiries bien rodées. Et pourtant, il est aisé de les déconstruire. Ce que nous propose méthodiquement Philippe Richard, Docteur en économie.
Les couches moyennes se sont généralisées, se rapprochant des classes sociales aisées ? Pas vraiment : 70 % des emplois à temps plein gagnent une à deux fois le
Posséder. Pourquoi nous voulons toujours plus que ce que nous avons
HOOD Bruce, Éd. FYP, 2021, 226 p
La planète ne possède qu’1,9 hectares par personne pour fournir à l’humanité les ressources à son existence qui en consomme déjà 2,3. Comment expliquer cette quête insatiable d’une accumulation de biens et de richesses qui nous mène droit dans le mur ?
L’un des premiers mots que le bébé prononce est souvent « à moi », quand il veut garder un objet auquel il tient ! Cette pulsion de possession, à l’origine du réflexe d’appropriation et de l’acte social de propriété, serait-il inné chez l’être
Réussir son burn-out. Récits de résistantes
LE BARS Corinne (sous la direction), Éd. érès, 2022, 188 p.
Elles sont infirmière, cadre bancaire, couturière, formatrice, éducatrice spécialisée, assistante sociale, informaticienne … Elles partageaient la même conception de leur travail : passionnées, perfectionnistes et imprégnées de toute-puissance. Jusqu’au jour où les crises de panique, les sueurs froides et les douleurs musculaires ont commencé à s’emparer d’elles. Elles pensaient dépasser ces premiers troubles. Mais, très vite, elles ont été emportées dans un effondrement lent et
Travailler. La grande affaire de l’humanité
SUZMAN James, 2021, Éd. Flammarion, 474 p.
S’il est un mythe tenace, c’est bien celui de l’homo economicus : nous serions des créatures égoïstes, coincées entre nos désirs infinis et nos moyens limités, contraintes à travailler toujours plus pour produire des richesses et consommer plus de biens. Et pourtant, notre espèce n’a pas toujours accumulé de la nourriture et encore moins de richesse, pas toujours obnubilée par la préservation d’un quelconque rang social. Loin d’être confrontée à la famine et à la sauvagerie, elle consacrait quinze à
Autisme et travail : un défi
TREESE-DAQUIN Catherine, Éd. L’Harmattan, 2020, 290 p.
L’altération de la communication, des interactions sociales et de la perception des signaux émotionnels chez une personne avec autisme rendent-ils difficile, voire impossible son insertion professionnelle ? L’auteure a voulu répondre à cette question, en recueillant le témoignage de cent cinquante personnes concernées, âgées de douze à soixante ans. Les propos qui constituent le matériau de base de son étude sont révélateurs. Certains assument leur autisme, comme Xavier qui l’a indiqué
Défaire le capitalisme, refaire la démocratie. Les enjeux du délibéralisme
DACHEUX Éric & GOUJON Daniel, Éd. Erès, 2020, 353 p.
Notre société néolibérale est fondée sur l’impératif de croissance, la recherche du profit maximum, la concurrence pure et parfaite et l’utilitarisme. Avec comme résultats : l’objet produit est plus important que l’être humain, l’individu est mis au service de la technique et la politique est soumise à l’économie.
Alors qu’il y a une diversité de modèles économiques (domestique, publique, sociale), le capitalisme n’admet que la logique orthodoxe de marchandisation potentielle de tout
Antisocial. La guerre sociale est déclarée
Guénolé Thomas, Éd. Plon, 2018, 274 p.
Le processus politique de destruction du système social français est en marche. Thomas Guénolé en décrit les détails.
Ce n’est plus à la société de fournir un emploi à chaque salarié, mais à lui d’en trouver un, le soupçon pesant sur lui de ne pas le vouloir. La baisse du taux de chômage quand l’économie redémarre est-il le signe qu’il y a alors moins de fainéants ?
Pour combler le trou de la sécurité sociale, on a responsabilisé le patient par l’augmentation du forfait hospitalier. Est-ce la perte de
Une autre voie est possible
HEYER Éric, LOKIEC Pascal et MEDA Dominique, Éd. Flammarion, 2018, 360 p.
On nous l’a dit et répété depuis des décennies : la France est le malade de l’Europe, cumulant un fort taux de chômage et une faible croissance. La cause ? Un code du travail trop rigide, des dépenses sociales dispendieuses et une compétitivité en berne.
Il est vrai que l’Etat social intervient, régule, organise, accompagne, redistribue. C’est lui qui a permis de maintenir en France le taux de pauvreté à 13,4 % contre une moyenne européenne de 17,4 %, de garantir
Cannibales en costume
COURPASSON David, Ed. François Bourin, 2019, 244 p.
Le travail d’hier était marqué par un taylorisme qui, indifférent aux individualités, instrumentalisait les corps, comme autant de maillons apathiques mis au service de la sauvagerie infernale et des caprices de la machine. Le travail d’aujourd’hui est pris dans la fascination d’une entreprise contemporaine au sourire bienheureux, d’une autorité douce et bienveillante et du mythe des nouvelles technologies merveilleuses. Les repères traditionnels étant devenus glissants, instables, obscurs
En attendant les robots. Enquête sur le travail du clic
CASALI Antonio A., Ed. Seuil, 2019, 399 p.
Chaque époque produit ses mythes. Antonio A. Casali déconstruit l’une des prophéties les plus radicales contemporaines dans un ouvrage solidement argumenté : le grand remplacement technologique qui condamnerait près de la moitié des professions bientôt remplacées par l’intelligence artificielle.
L’auteur démontre d’abord que l’innovation technologique ne nuit pas forcément au travail humain. Si la Corée du sud compte 531 robots pour 10.000 salariés contre 127 en France, la première possède un taux