Livres
Ces enfants malades de leurs parents
Anne ANCELIN SCHÜTEZENBERGER et Ghislain DEVROEDE, Payot, 2003, 180 p.
Tous les enfants sont en résonance avec leurs parents... pour le meilleur et pour le pire. Les problèmes familiaux non résolus, les blessures non verbalisés, les secrets que l’on croit bien à tort hermétiquement cachés, sont autant de sources de difficultés pour les nouvelles générations. Cela est vrai dans des situations dramatiques comme les guerres, la maladie ou la mort de proches pour lesquels le deuil n’a pas été accompli, les carences affectives graves ou les
Adomamans. Le tiers et le lien
Nelly CARPENTIER, Téraèdre, 2003, 128 p.
On les a appelées : filles-mères, mères célibataires, femme seules chef de famille, mères isolées, familles mopnoparentales ... Nelly Carpentier les a nommées « adomamans ». C’est charmant et plein de tendresse, comme seule, peut en avoir celui ou celle qui a approché de près ces adolescentes qui vivent une grossesse bien précoce. Elles finissent à peine leur propre enfance qu’elles entrent brusquement dans la fonction parentale. C’est là un mystère de notre époque : alors que la révolution
Repères déontologiques pour les acteur sociaux. Le livre des avis du Comité national des avis déontologiques
Pierre BONJOUR et Françoise CORVAZIER, érès, 2003, 224 p.
Plusieurs professions disposaient déjà d’un code de déontologie : les médecins, les avocats, les infirmières, les architectes ... Ces références étaient nées de leur activité libérale, dans une logique corporatiste. Dès 1949, le besoin de préciser les devoirs envers les usagers avait produit le premier code du secteur social : celui de l’ANAS. Mais, pendant longtemps, le travail social s’est contenté d’être une idéologie croyant en son discours, sans jamais vraiment se poser la
Polices et discriminations raciales. Le tabou français
Sophie BODY-GENDROT et Catherine WITHOL DE WENDEN, Les éditions de l’Atelier, 2003, 190 p.
Les policiers en tenue disposent depuis 1986 d’un code de déontologie. On se demande bien pourquoi, puisqu’il n’y a jamais aucun problème. C’est, du moins, ce que prétend l’administration qui a élevé au rang de culture, le déni face aux plaintes des citoyens contre certaines pratiques discriminatoires, les présumant a priori de mauvaise foi. Et pourtant, il faut parfois beaucoup de courage pour les dénoncer. La capacité des agents de la force publique
Que nous apprennent les enfants qui n’apprennent pas?
Sous la direction de Jean BERGES, érès, 2003, 256 p.
Notre société a élevé au rang d’injonction l’obligation d’avoir à réparer ou à faire taire les troubles de l’apprentissage conçus comme un défaut de l’enfant, de la famille ou de l’école. L’échec scolaire a pourtant permis de mieux comprendre en quoi consistait l’acte d’apprendre. Il y a d’abord la pensée qui comporte à sa base, la pulsion d’emprise : éviter que les éléments externes ne nous submergent en restant en contact avec nos éléments internes, conquérir et maîtriser l’objet
La tendresse
Sylvie CONSOLI, Odile Jacob, 2003, 288 p.
La peau est un des organes les plus fantastiques dont est doté le corps : barrière imperméable, presque étanche, elle isole contre les variations de température et défend contre les infections, se régénère toute seule et synthétise la vitamine D. Elle est, en outre, parcourue par une innervation particulièrement dense qui la rend d’une grande sensibilité au toucher. Mais elle n’a pas seulement que des fonctions biologiques. Elle tisse aussi, des interrelations étroites avec le psychisme. Il suffit
La parentalité: une affaire d’Etat
Michel BUGHIN, Colette LAMARCHE, Pascale LEFRANC, L’Harmattan, 2003, 224 p
La parentalité est devenue, depuis quelques années, le concept à la mode. La démarche qui consiste à désigner la fonction du parent, en prenant en compte les responsabilités juridiques, morales et éducatives qui y sont rattachées, est positive dès lors qu’elle éloigne les jugements moraux et stigmatisant. Elle l’est sans doute moins, quand elle place les parents de plus en plus dans une certaine dépendance à l’égard des experts de l’enfance. Ce rôle n’est ni vécu, ni
Parents-professionnels à l’épreuve de la rencontre
Sous la direction de Carlo DEANA et Georges GREIBNER, érès, 2003, 192 p.
Eduquer est devenu plus complexe depuis que les valeurs de soumission et d’obéissance ne balisent plus ni l’espace familial, ni l’espace social et qu’elles ont été remplacées par la négociation, l’autonomie et la liberté. Si cette mutation a permis des marges de manœuvre plus grandes, tout n’est pas possible, tout n’est pas permis, sans compter l’effet pervers de la plus grande atomisation et du plus grand individualisme. C’est dans ce contexte qu’a lieu la rencontre
Eloge de la parole
Philippe BRETON, La découverte, 2003, 192 p.
« La parole humaine contient potentiellement, depuis l’origine, la possibilité d’être au service de plus d’humanité, d’un lien social plus symétrique, plus respectueux de l’autre et plus doux à vivre » Philippe Breton a consacré son dernier ouvrage à l’un des outils les plus utilisés par l’être humain en général, et singulièrement par les professionnels de la relation d’aide. L’auteur en convient, la parole peut servir autant à s’exprimer, convaincre et informer (ce sont même là ses trois formes
Les éternels adolescents. Comment devenir adulte
François LADAME, Odile Jacob, 2003, 220 p.
On sait que l’adolescence est un passage entre l’enfance et l’âge adulte et qu’il n’est recommandé n’y de s’y arrêter, ni de le contourner. Mais, qu’est-ce qui caractérise la fin de cette période de vie et l’entrée dans le monde adulte ? C’est à cette question que répond ici l’auteur en insistant tout particulièrement sur les modalités qui permettent le mieux cette transition. Conditions internes d’abord (sentiment d’identité et de sécurité existentielle, assises narcissiques suffisantes, rapport