Livres
L’administrateur ad’hoc
Fondation pour l’enfance, érès, 2002, 114 p.
Ce petit ouvrage permet de comprendre le rôle et les enjeux de cette fonction qui a pris beaucoup d’importance dans le cadre de la protection de l’enfance. Un mineur est considéré comme incapable juridiquement et doit dont être représenté en justice. C’est naturellement son administrateur légal (ses parents ou en cas de disparition de ceux-ci, son tuteur) qui joue ce rôle. Mais, dans certaines circonstances, cela ne peut pas se faire : quand les intérêts des parents s’opposent à ceux de l’enfant
Guide des aides aux élèves en difficulté. Adaptation et intégration scolaire
Dominique de PESLOUAN et Gilles RIVALLAND, ESF, 2003, 127 p.
Trop souvent, on préjuge la difficulté scolaire à l’aune de sa problématique individuelle au détriment de l’inadéquation de l’institution. Pourtant, très tôt, l’école a tenté de s’adapter à ceux de ses élèves qui bloquaient dans leur approche du savoir. Dès 1909, une loi prévoyait la création des classes de perfectionnement. La recherche a permis de distinguer différents niveaux de difficultés dans les mécanismes d’apprentissage. Difficulté d’ordre instrumental tout d’abord
Les pièges de la mixité scolaire
Michel FIZE, Presse de la renaissance, 2003, 274 p.
L’école va mal. Sont fréquemment mis en accusation des savoirs trop abstraits et indigestes, des programmes trop lourds, des rythmes trop élevés. A-t-on jamais pensé à mesurer les effets délétères de la mixité ? Question provocante s’il en est, tant la cohabitation des filles et des garçons semble s’imposer comme une évidence démocratique et égalitariste. Pourtant, à y regarder de plus près, la qualité des relations entre les deux sexes et l’efficacité des performances scolaires ne gagnent
Apostrophes. Légendes du travail social
Gérard Chalut-Natal, Coriance éditeur, 2003, 240 p.
Psychosociologue, Gérard Chalut-Natal intervient régulièrement dans le secteur sanitaire et social auprès d’équipes de professionnels. Il a pris l’habitude, à la suite de ces rencontres, de prendre beaucoup de notes. Ce sont ces moments d’écriture issus de groupes par essence éphémères, qu’il nous propose ici, présentés sous forme tantôt de textes très longs et d’autres très courts, chacun étant l’occasion de propos qu’il laisse à la sagacité du lecteur, libre de s’en saisir ou non. Tout
La spirale ascendante. Faire reculer l’exclusion
Brigitte Camdessus, Desclée de Brouwer, 2002, 232 p.
La France de l’an 2000, c’est 200.000 sans abris, deux millions de mal logés et quatre millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. C’est 20 % de 16-25 ans dans la grande pauvreté (5,5% en 1970) et 9% des 25-29 ans (3,9% en 1970). C’est encore 2,3 millions d’adultes illettrés et 85% d’enfants de cadres qui obtiennent leur Bac, contre 52% d’enfants d’ouvriers et 34% d’enfants de parents inactifs. C’est 32 sans domicile fixe atteints de tuberculose sur les 586 testés par le
Eduquer face aux drogues et aux dépendances
Georges VAN DER STRATEN WAILLET, Chronique Sociale, 2002, 158 p.
Il existe une quarantaine d’hypothèses pour expliquer la toxicomanie, mais on distingue trois approches bien distinctes pour répondre à cette problématique. Chacune d’entre elles présentant, à peu près, les mêmes taux de réussite, chaque toxicomane doit pouvoir choisir celle qui lui convient. Celle qui a été longtemps privilégiée dans notre pays, avec un mépris certain pour les deux autres, c’est la psychothérapie. Mais il ne faut pas oublier ni les programmes de substitution
Peut-on civiliser les drogues? De la guerre à la drogue à la réduction des risques
Anne COPEL, La Découverte, 2002, 384 p.
Diminution de 70% de la consommation d’héroïne, réduction de 75% de la mortalité liée à la contamination par le sida, de 80% des overdoses mortelles et de 79% des actes de délinquance, suivi médical régulier pour 70% des usagers... Ces résultats ne sont pas le produit de la « guerre à la drogue » déclarée par l’occident qui a connu échec sur échec, mais concernent les toxicomanes de notre pays qui sont entrés dans les programmes de substitution. Etonnamment, la France qui fut si longtemps marquée par
Ce que je ne peux pas vous dire : 26 collégiens parlent
Oh éditions / France Inter, 2003, 335 p.
L’école est, depuis quelques décennies déjà, un sujet récurrent de débat et de polémiques chez les adultes. Chacun a son point de vue sur ce qui va mal dans cette vénérable institution. On a juste oublié une chose : demander leur avis aux principaux concernés, les collégiens qui, pourtant, en sont les principaux bénéficiaires. Voilà un livre qui corrige cette injustice en donnant la parole à 26 collégiens de la 6ème à la 3ème. Le résultat est très instructif. Il devrait entrer dans la liste des
Les classes relais: un dispositif pour les élèves en rupture avec l’école
Elisabeth MARTIN, Stéphane BONNERY, ESF, 2002, 256 p.
Voilà un ouvrage qui, à chaque page, respire l’intelligence. Fort bien écrit et structuré à partir de réflexions pertinentes, il ne faut surtout pas le manquer. Les auteurs interpellent tout d’abord le dispositif des classes relais à partir d’une question essentielle : ces structures sont-elles là pour donner bonne conscience à l’institution et pacifier le parcours des élèves les plus perturbateurs ou est-ce l’amorce d’un authentique questionnement sur la pédagogie du collège unique et ses
Comprendre la culture musulmane
Xavière REMACLE, Chronique Sociale, 2002, 230 p.
Qu’il séduise ou fasse peur, l’Islam ne laisse pas indifférent. Pour ne pas se contenter de représentations approximatives le concernant, voilà un ouvrage tout à fait passionnant qui introduit le lecteur dans la compréhension d’une culture qui nous est à la fois si proche et si éloignée. Entre le 8ème et 13ème siècle, la civilisation arabe connaît son âge d’or. Les philosophes chrétiens pourchassés par leur propre religion y trouvent abri. Saint Thomas, le maître de la scolastique européenne