Non, la fessée n’a pas disparu

En 2022, l’IFOP procédait à un sondage montrant que 23 % des parents continuaient à donner la fessée à leur enfant. La situation ne s’est guère améliorée, si l’on en croit l’étude de la Fondation pour l’enfance publiée le 6 juin 2024 qui faisait état de 81 % de parents reconnaissant user de violences éducatives.

Quelle nostalgie à l’égard de la violence éducative ordinaire ! Ah le temps béni où la « claque éducative », la « fessée-qui-n’a-jamais-fait-de-mal-à-personne » et autres heures passées à genoux sur une règle étaient légitimes

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Quelle place pour les parents en protection de l’enfance ?

La perception des parents, longtemps considérés comme toxiques par essence, a évolué dans le temps. Et c’est un grand progrès. Ils sont bien plus perçus, aujourd’hui, comme des partenaires potentiels. Quand je dis « potentiels », c’est pour préciser que la conviction selon laquelle « hors de la famille, il n’est point de salut » peut s’avérer tout aussi néfaste que la diabolisation précédente qui les clouait au pilori, les considérant, mécaniquement, comme nuisibles à leur enfant.

Les professionnels doivent se distancier de toute prophétie

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Quand ce drôle de paroissien se transforme en criminel

L’abbé Pierre n’était donc pas ce fervent défenseur de la veuve et de l’orphelin, mais aussi un prédateur sexuel qui sautait sur tout ce qui bouge, du moment que ses proies étaient féminines. Et cela durait depuis le début des années 1950, sans que ni la hiérarchie catholique, ni les associations qu’il parrainait ne fassent cesser la malfaisance de ce grand pervers.

Il faut tout d’abord rendre hommage à Emmaüs international, à Emmaüs France et à la Fondation Abbé Pierre d’avoir eu l’honnêteté et le courage de demander une enquête, d’abord

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Plus fort que moi, tu meurs!

Eureka ! La Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (reconnaissable à son acronyme : « iFRAP ») le dit et le répète à l’envi à toutes celles et tous ceux qui veulent bien l’écouter : elle a trouvé les bonnes solutions pour lutter contre l’endettement… Il suffit de lire ce qu’elle propose, pour en être convaincu : bloquer le point d’indice des fonctionnaires, décaler la revalorisation de toutes les retraites, taxer les subventions aux associations, doubler le montant des aides publiques au développement

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Comment réformer?

La dissolution du Parlement et la composition qui est sortie des urnes augurent mal des évolutions attendues en protection de l’enfance. Quoi que voudra engager l’un des trois blocs de la nouvelle assemblée, composée chacun de plus ou moins un tiers des députés, il risque d’être censuré par les deux autres. Un consensus pourrait-il être trouvé entre les partisans des coupures budgétaires à coup de dizaines de milliards et les défenseurs des services publics ou entre les partisans de l’expulsion des mineurs non accompagnés et les promoteurs de

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Pourquoi certains pauvres sont jaloux des plus pauvres qu’eux?

Il est de ces arguments rhétoriques de l’extrême droite qui, repris à l’envi au sein de milieux populaires, peuvent trouver des explications, du moins si on fait l’effort de les chercher. L’une de ces rengaines les plus courantes se focalise sur les plus démunis considérés comme des profiteurs et des

Ainsi en va-t-il du cumul entre le RSA, les allocations familiales, l’APL et autres aides diverses et variées qui atteindraient des montants présentés comme des plus choquants, car dépassant le montant des plus bas salaires

Ainsi en va-t-il de

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Pause bienvenue dans l’ASE-bashing

Qui a dit que cette rubrique était condamnée à s’enfermer dans la seule déploration ? Une fois n’est pas coutume, elle ne va pas tarir d’éloges sur deux documentaires exceptionnels, diffusés par France Télévision. Ils présentent l’action quotidienne de services de protection de l’enfance, sans voyeurisme ni démagogie, sans recherche de l’exceptionnel ni hors-norme, sans scandalisation ni héroïsation. Juste un travail décrit tant dans sa banalité que dans l’intensité de sa profonde humanité. Comme quoi le vaccin anti ASE-bashing existe : je

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Je ne veux voir qu’une seule tête!

Une centaine d’établissements scolaires va expérimenter le port de l’uniforme en cette rentrée scolaire 2024. Après évaluation, cette tenue commune pourrait être généralisée en 2026.

Bonne ou mauvaise idée ? Regardons de plus près les justificatifs avancés par l’Education nationale. Ce qui est annoncé, c’est le renforcement de la cohésion entre les élèves par la création d’un sentiment d’égalité, d’appartenance et d’unité. Mais aussi la promotion d’un climat scolaire de qualité, en suscitant une atmosphère de travail.

L’uniforme

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Et à part les JO, quoi de neuf?

Je suis hermétique à la compétition sportive qui fonctionne en miroir d’une société où, trop souvent, la rivalité s’oppose à la solidarité, la concurrence se substitue à la coopération et la comparaison aux autres supplée les défis lancés à soi-même.

Je suis étanche aux records de champions gavés à la performance comme des oies du Périgord, dont le recrutement de plus en plus jeune sacrifie leur enfance au dressage implacable destiné à accomplir à la perfection des gestes répétitifs et automatiques.

Je suis imperméable au chauvinisme

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Un été avec le GCU (8)

Aujourd’hui : « Rigueur ou accommodation ? »

Coup de projecteur, tout cet été, sur un petit bijou de l’économie sociale et solidaire ! Le Groupement des campeurs universitaires, créé en 1936 par des instituteurs dans la foulée des premiers congés payés, est ouvert depuis quelques années à tout adhérant qui accepte ses valeurs, mais aussi son principe central : l’autogestion.

Chaque été, c’est près de 50 000 campeurs qui fréquentent ses plus de 90 terrains. Dans leur quasi-totalité ce ne sont pas des salariés, mais les vacanciers qui en

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